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Yoshimitsu Morita
Registre chronologique ou Something like it …

1950

1953

1956

  25 janvier Naissance à Maruyama-cho, Shibuya, Tokyo.

  Les parents de Morita tiennent un restaurant ryotei, les   

  geishas lui sont donc très familières.

  Il côtoie les clients et apprend les deux côtés de la nature

  humaine dès son enfance.

  Sa grand-mère, qui aime le théâtre, l'emmène fréquemment

  au théâtre Kabuki et Shinkokugeki. Cette grand-mère aime

  aussi les jeux d'argent et l'emmene également au point de

  vente PMU de Shibuya Namikibashi. C'est tout

  naturellement que Morita deviendra plus tard un "grand

  turfiste"...

" Ce n'est pas mon environnement familial qui m'a fait devenir

  réalisateur, mais il a pu avoir une grande influence.",

  déclare-t’il plus tard.

  Des excursions quotidiennes avec la nounou à la station

  Shinsen voisine pour regarder les trains.

  Entrée à l'école primaire Omukai dans le quartier de Shibuya.

  (L'école a été consolidée en 1997 et le site est maintenant le

   Théâtre Cocoon dans le grand magasin principal du Tokyu

   Department Store).

1957

1960

  Il fréquente la Toho School of Performing Arts.

  Il joue en tant qu’enfant acteur dans le téléfilm Nagaya no shokun!

  (Bonjour les locataires !), comédie mettant en scène le

  "Dassen Trio (trio déraillé)".

  Il reçoit un choc à la vue de Sanjuro d'Akira Kurosawa et   

  mémorise pour la première fois le nom d’un réalisateur.

  Entrée au collège Shotoo, Shibuya.

  Entrée au Lycée Sakuragaoka affilié à l'Université Nihon. Il entre  

  au club du journal du lycée et est en charge des critiques de films.

  La grande envergure du Docteur Jivago l’impressionne et éveille sa

  fascination pour le cinéma.

  C'est aussi à cette époque qu’il est obsédé par le jazz.

  Alors qu’il rejoint le département de télé-radiodiffusion de la

  faculté des arts de l'Université Nihon, l'université ferme en raison

  des mouvements étudiants et il n’y a plus de cours. Il n’est pas

  question non plus de toucher aux équipements de la faculté. Il

  commence alors à tourner des films expérimentaux en 8 mm et les

  présentent aux projections de films indépendants. Films ,

  Perspective,

  The Weather Forecast et Live in Chigasaki sont salués par la

  critique.

  Il fréquente l'école Soichi Oya Mass Communication Juku de

  Tokyo.

1962

1963

1966

1968

1972

1972

1978

1976

1978

1980

1981

  Diplômé de l'université sans avoir trouvé de travail. Fréquente l'Institut de publicité Kubota. Il continue à tourner

  des films en super 8 tout en travaillant à temps partiel dans la salle de cinéma Ginrei Hall à Iidabashi, Tokyo.

  Naissent des œuvres, telles que Water Vapor Express (1976), qui gardent encore toute leur fraîcheur après un

  demi-siècle.

 

  Marié à Kazuko Misawa, qui deviendra sa partenaire professionnelle et privée tout au long de sa vie.

  Présentation de Live in Chigasaki, l’apothéose des films en 8 mm de Morita.

  Ce film, qui décrit la vie quotidienne des jeunes de Chigasaki, plage qui commençait à attirer l'attention en tant que

  la Mecque du surf, fait non seulement sensation dans le milieu du film indépendant, mais attire également

  l'attention de divers milieux. Il sera un catalyseur majeur pour le passage de Morita du 8 mm au 35 mm.

  À propos du film, Morita déclare : "Il peut y avoir un film sur le passage à l'âge adulte où les gens ne meurent pas.

  Je pense que la jeunesse est quelque chose de plus naturel et ordinaire".

  Il créé sa boite "NEWS Corporation" avec Kazuko Misawa.

 

 

 

 

 

  12 septembre. Sortie de Something like it.

  Le réalisateur écrit lui-même le scénario, planifie le projet, réunit les fonds de production, met en place un véritable

  bureau (pour ne pas perdre pied dans les négociations avec les acteurs) et arrive à confier la distribution du film à

  l’un des plus primés de ce milieu, un début inhabituel pour un nouveau réalisateur.

  "Quand j'ai réfléchi à ce que je devais faire en premier, c'était le milieu des divertissements pour adultes et le

  rakugo. 

  Je connaissais ces deux-là mieux que quiconque", déclare plus tard Morita. Il ajoutera : "Je ne voulais pas montrer

  les relations humaines selon un schéma fixe, mais d'une certaine manière "something like it". Pour moi, c’est là

  (dans cette ambiguïté) que l’on retrouve quelque chose de réel."

  Le film connait un énorme succès malgré sa sortie dans une seule salle, et remporte les prix du meilleur film et du

  meilleur nouveau réalisateur au festival du film de Yokohama. Quarante ans plus tard, personne n’a encore débuté

  avec autant d’impact que Morita à l’époque.

  Le texte publicitaire du film "Comme l’être humain est fascinant !" est le ton sous-jacent commun des films de

  Morita.

1982

  Morita devient le centre de l'attention avec son premier

  film, mais le travail suivant est difficile à trouver.

  Ce n'est qu'au début de la nouvelle année, en février,

  qu'il reçoit enfin une offre.

  Le film met en vedette le groupe d’idoles Shibugakitai,

  alors numéro un dans la popularité.

  21 juillet. Sortie de Boys & Girls.

  Le film est tourné en décors naturels sur une durée de 12

  jours, en se concentrant sur "le respect des fans qui

  viennent voir leurs Idoles".

  À peu près au même moment, on lui propose de tourner

  un film pour adulte du label Nikkatsu Roman Porno : Top

  Stripper. Puis lui vient l'offre pour Jeu de famille. Il

  réussit l’exploit d’écrire trois scénarios en un mois.

 

  1er octobre. Sortie de Top Stripper.

  Le film se comporte moyennement bien au box-office,

  mais les cadres de la société de production (Nikkatsu) lui

  font éloge.

  En janvier de l'année suivante, il tourne un autre Roman    Porno Pink Cut: Love Me Hard, Love Me Deep.

1983

  21 janvier. Sortie de Pink Cut: Love Me Hard, Love Me Deep.

  Morita se souvient : "J'ai beaucoup de gratitude pour Nikkatsu Roman Porno qui m’a laissé faire des choses

  audacieuses et donné l’opportunité à un jeune réalisateur comme moi d’acquérir de l'expérience."

 

  Deux jours plus tard, on tourne Jeu de famille. Durée du tournage : 18 jours.

  Morita déclare plus tard : "Le fait d’avoir réalisé précédemment trois films m’a permis de surmonter une grande

  partie de mon manque d’expérience en tant qu'assistant réalisateur. Si j'avais tourné ce film juste après Something

  Like It, je ne pense pas qu'il aurait été aussi bon qu'il l'a été."

 

  4 juin. Sortie de Jeu de famille.

  À tour de rôle, les prix nationaux majeurs lui décernent divers prix et il fera partie de la sélection officielle du   

  Festival du film de Locarno, en Suisse.

  Il sort également à New York et dans d'autres régions des États-Unis.

 

  1er août. On lance le tournage de Deaths in Tokimeki.

  Morita dévoile ce qu’il a pensé de l’offre : "J'étais persuadé que je pouvais faire un bon film mais commercialement

  difficile, et j’allais donc refuser. Mais quand j'ai appris que l'acteur principal était Kenji Sawada (surnommé Julie),

  j’ai réalisé que j’avais devant moi la chance de mettre en scène Julie, le symbole des jeunes de ma génération".

  C’est ainsi qu’il accepte.

1984

  18 février. Sortie de Deaths in Tokimeki. Comme Morita l’a soupçonné au moment de

  l’offre, le film n'a (malheureusement) pas les résultats escomptés au box-office. Mais "Personnellement j’aime

  beaucoup ce film. Le tournage à Hakodate, les relations, les dialogues, le travail de la caméra, les couleurs, la

  musique, l'atmosphère, tout était très bon", a-t-il déclaré plus tard.

  Aujourd'hui, près de 40 ans plus tard, il est parmi les œuvres les plus aimées de Morita, avec un groupe fortement

  dévoué de fans.

  Immédiatement après la sortie de Deaths in Tokimeki, débute le tournage de Main theme.

  Le film est tourné à Okinawa dans des conditions météorologiques tellement mauvaises que l’équipe Morita croit

  "avoir épuisé sa malchance avec la météo avec ce film". Mais en dehors des prévisions, tout cela apportera au film

  une qualité magique et fantastique. Transformer le négatif en positif, quel qu’il en soit. C’est Morita tout craché.

 

  En avril, Morita publie un drame audio E no nai eiga (film sans images), sous forme de trilogie d'enregistrements en

  disques 33 tours : "Iiwa (tout ce que vous voudrez)", "Datte (mais)" et "Sonna (pas ça)".

  Un chef-d'œuvre d’un autre type de cinéma créé par le "sens de l'amusement" unique de Morita, pour qui le format

  phonographique regorge de ressources et de possibilités de mise en scène, capable de créer des tours de force qui

  auraient été difficiles dans un tournage.

 

  14 juillet. Sortie de Main Theme.

  Le film devient un blockbuster des vacances d'été cette année-là et Morita, qui endosse aussi dès lors la marque

  Kadokawa, franchit une nouvelle étape en tant que réalisateur de film commercial.

 

  Porter un choix sur son prochain film ne se fait pas sans passion…

  Un jour, M. Furusawa, de la société de production Sundance Company, lui dit : "J’ai réservé un créneau au Shibuya

  Pantheon, au Shinjuku Milano et au Central (la plus grande chaîne de cinémas de l'époque) pour l’automne

  prochain. Je voudrai que Yoshimitsu Morita et Yusaku Matsuda (acteur) fassent équipe pour présenter une œuvre

  originale". Morita rédige alors l'histoire d'un vendeur d'abris antiatomiques et la présente à M. Furusawa et

  Matsuda, mais ces derniers s’y opposent farouchement.

  Un jour, la discussion du trio au bureau de la Sundance Company s’échauffe, notamment entre Morita et Matsuda.

  Matsuda : Sors ! Je vais te régler ton compte !

  Morita : (qui n’est pas de taille avec les poings) Je vais te trouer avec ma fringue !

  Furusawa : Eh c'est mon bureau. Allez-vous tuer dehors !

  Là, Matsuda s'est mis à rire de l’absurdité, du coup, vraisemblablement tout le monde se serait alors calmé.

1985

  "Lorsque j’aurai 60 ans ou 70, je ferai "And Then" de Natsume Soseki (auteur)."Morita chérit son vœu. Mais

  Matsuda et le producteur Mitsuru Kurosawa poussent son dos et l’encouragent : "Il y a une raison pour tout et c’est

  maintenant ou jamais !". Morita a 35 ans lorsqu'il tourne And Then. Son but est de faire "un film qui ne décevra pas

  les personnes ayant lu Soseki", "un film qui donne au spectateur l'impression d'avoir lu le roman de Soseki" et "un

  film qui ne voit pas l'ère Meiji comme une ère ancienne mais comme une ère post-moderne".

  11 avril. Le tournage de And Then commence.

  9 novembre. Sorti de And Then.

  Le film est bien accueilli par la critique et un succès au box-office. Il se fait prévaloir au sein des récompenses de

  cinéma de la même année.

  Septembre. Publication du premier recueil d'essais, Tokyo Kantoku (Tokyo réalisateur).
 

  Novembre Omoide no Morita Yoshimitsu (Remembering Morita) est publié chez Kinema Junposha.

1986

1987

  Morita, qui a dépeint les émotions fortes et profondes du Japon classique avec And Then, se met à réaliser

  Sorobanzuku, un film comique surréaliste, absurde et au rythme unique.

  And Then venait de l’accréditer "jeune maestro" aux yeux du public,

  mais Morita au lieu de s’en accommoder, préfère risquer et effacer

  sa nouvelle renommée. Une fois de plus, c’est Morita tout craché.

  "Je pouvais expérimenter librement diverses choses, tant que je ne

  pouvais pas contenir ma joie pendant tout le tournage", déclare-t ’il.

  En fait, il a fait parler de lui lorsqu'il s'est déclaré "ryuko kantoku"

  sur sa carte du Nouvel An cette année-là (littéralement "mode

  réalisateur" : libre de tourner ce qu’il aime_réalisateur de la

  mode_ tout en cherchant un compromis avec le goût du

  public_réalisateur à la mode).

  Mai. And Then est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au

  Festival de Cannes.

 

  23 août. Sorobanzuku sort.

  C’est un succès commercial, mais le public de l'époque était trop

  surpris pour le comprendre.

  Or, c’est maintenant devenu une œuvre populaire.

  Au même moment, dans les mêmes studios, le réalisateur

  Kichitaro Negishi tourne Whooh! Exploration Unit, dont Morita a

  écrit le scénario.
  18 octobre : sortie de Whooh! Exploration Unit.

 

  Avril. Publication de Komatta toki no amida sama (Se tourner vers le bouddha Amida en temps de trouble).

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1988

  Après avoir fait le grand saut de la littérature pure à la comédie 

  absurde...

  Il passe à Love and Action in Osaka, une histoire sur deux jeunes

  hommes à la merci d'une guerre de yakuzas.

  "Se borner à la recherche du réalisme empêche la mise en scène de

  l’humain". En se basant sur cette théorie, Morita le tokyoïte

  construit un monde qui ressemble à un "Osaka du futur proche".

 

  Octobre, sortie de Bakayaro !, Morita s’est occupé du scénario et a

  assuré la direction générale. "J'aurais pu réaliser le film moi-même,

  mais j'ai voulu lui donner de l’envergure. On entre à une époque où

  des gens de milieux divers, comme la télévision, le théâtre et la

  publicité, deviennent réalisateurs de film de cinéma."

  Ce film omnibus, dans lequel de jeunes cinéastes issus de milieux

  différents réalisent un épisode à la fois, est un énorme succès. Il

  devient une série.

  Et aujourd'hui (2022), il est courant de voir des réalisateurs de

  milieux différents. Morita, encore une fois, avait ouvert une nouvelle

  voie.

1989

  24 Hour Playboy est tourné dans le but de sortir avec Bakayaro ! 2

  Un bon film que "je m’étais donné à fond pour faire à la légère un film dont le tournage consistait à être fait à la

  légère, avec l'idée d’une face B d'un disque vinyle".

  8 juillet Sortie de 24 Hour Playboy.

  31 juillet. Le tournage de Kitchen commence.

  Le film est basé sur un roman à succès de

  Banana Yoshimoto. Morita accepte l’offre.

  "J'avais l'intuition que c'était un sujet sur lequel je pouvais

  écrire un scénario".

 Avec le précédent 24 Hour Playboy, l'ambiance de la

  "bulle économique" des années 80 bat son plein.

  Or dans Kitchen, Morita anticipe déjà les sensations de l'ère

  "post-bulle": la solitude, les difficultés de communication,

  les difficultés de vie et le sentiment de stagnation que les

  jeunes allaient avoir. Cette manière d’anticiper est

  également très typique de Morita.

  28 octobre. Sortie de Kitchen.

  Réalisation de Hyakunenme no denwa seikatsu (Centième année de vie téléphonique), la série de spots télévisés et

  annuels pour NTT (Nippon Telegraph and Telephone Corporation).

 

  Écriture du scénario de la série télévisée Konya dake no oasobi (juste pour cette nuit), série de trois épisodes.

 

  Sortie de Bakayaro ! 3 Henna Yatsura (drôles de types).

  8 février. Début du tournage de Happy Wedding.

  Morita a eu le calvaire d’écrire un scénario original dans le cadre où le thème du film, les acteurs principaux et   

  jusqu’au titre avaient été déjà décidés par la société de production. Il déclare plus tard: "Je voulais faire un film

  agréable, bien fait, chaleureux et divertissant". Et le film, conforme à son intention, est bien accueilli et se comporte

  bien au box-office.

  18 mai. Sortie de Happy Wedding.

  Mars. Publication de Keiba ! Aisazu ni irarenai (Courses de chevaux! Je ne peux pas m'empêcher de les aimer).

  Future Memories : Last Christmas est un projet de développement conjoint avec Fujiko F. Fujio (mangaka), visant

  à faire "une histoire qui sort de l’ordinaire et qui porte également un regard rétrospectif sur la réalité".

  29 août. Sortie de Future Memories : Last Christmas.

  "Dois-je viser le succès au box-office ou faire ce que je pense vouloir faire...

  Je n’arrive plus à trouver mes repères."

  Morita passera les années suivantes en "longues et douloureuses vacances d'été".

  Avant de devenir réalisateur, Morita avait travaillé dans une salle de cinéma et connaissait les malheurs de ces

  institutions lorsque leurs films n'avaient pas de succès.

  Son conflit interne venait en partie de là. En fait, Morita est le réalisateur qui a travaillé le plus assidûment sur la

  campagne publicitaire de ses films.

1990 

1991 

1992 

1993

  édaction du scénario de la série télévisée "Omeni kakarete ureshii desuwa" (enchantée de vous voir).

 

  Il écrit une série d'essais sur les hippodromes régionaux du Japon intitulée "Uma ga suki, hito ga suki " (J'aime les

  chevaux, j'aime les gens) dans l'hebdomadaire Shincho.

  Ils sont regroupés plus tard en un livre sous le titre Morita Yoshimitsu kantoku to iku_ tabi - yu - keiba (Voyage,

  onsen, chevaux avec le réalisateur Yoshimitsu Morita) chez Ariadne entertainment).

  "J'ai commencé à écrire le scénario de (Haru). Pas sur du papier manuscrit, mais sur un ordinateur pour la

  première fois".

  "Je me suis mis à l’ordinateur plus tôt que les autres, et je connaissais donc la communication par messagerie 

  électronique par ordinateur. Je sentais venir une nouvelle époque où nous serions capables de communiquer sur de

  longues distances 

  en utilisant uniquement du texte comme nouvelle forme de communication". C’était trois ans avant le lancement de

  Windows 95.

  Une époque où la plupart d’entre nous n'avait encore jamais vu un ordinateur.

  7 avril. Débute le tournage de (HARU).

  Parallèlement à tourner la caméra sur les personnages _ le tournage à proprement parlé _ il fallait filmer les textes

  affichés sur l'écran de l'ordinateur, mais aucun des membres de l’équipe de tournage n'en avait l'expérience.

  "Nous avons fait des expériences en laboratoire, encore et encore, jusqu'à ce que nous arrivions à un niveau où la 

  lecture devenait agréable."

  L'époque était celle de la pellicule. En utilisant la technique“film recording“, il fallait des mois pour “enregistrer" les

  textes sur l’écran.

  15 mars. Sortie de (HARU).

  Cependant, le film est un échec au box-office, car le courrier électronique sur PC n'est pas encore courant. Mais il

  est très bien accueilli dans le milieu, et ce film, le premier après quatre ans d’absence, est même appelé "la

  résurrection de Morita" et remporte de nombreux prix.

  "À part la réussite commerciale, la réaction a été excellente.

  J’ai eu une bonne réaction. C'est un atout pour moi.

  Si ce n'était pas pour (HARU), je ne serais peut-être pas là où

  je suis aujourd'hui", avoue Morita sept ans plus tard.

 

  Réalisation de publicités télévisées (série annuelle) pour la

  JRA (Japan horse Racing Association).

  Cependant, la seconde moitié de la série est abandonnée

  pour le tournage de Lost Paradise.

 

  10 décembre. Commence le tournage de Lost Paradise.

  Morita, sans hésitation a répondu "Oui !" quand on lui a

  proposé de tourner en film le roman très populaire publié en

  série dans le quotidien économique Nikkei : il y avait vu

  "le potentiel de succès d'un film pornographique appréciable

  par les femmes."

  "Et il vient juste après (HARU).

  L'amour platonique suivi de l’amour fou.

Une rotation comparable à celle de And Then et Sorobanzuku."

1994

1995

1996

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1997

1998

  10 mai. Sortie de Lost Paradise. Comme Morita l'avait prédit, le film est un énorme succès avec l’appui du public

  féminin.

  La légende veut que la queue des spectateurs qui attendaient pour entrer dans la salle de cinéma Marunouchi Toei

  s'étendait au-delà de Ginza 1-chome (environ 200m).

 

  Le film remporte également de nombreux prix cinématographiques, dont le prix du meilleur réalisateur au Japan   

  Academy Prize. Il est présenté en compétition au Festival international du film de Montréal.

  11 mai. Début du tournage de Keiho.

  Morita, qui a toujours aimé le suspense, estime que "plan par plan,

  l'image elle-même doit être porteuse de suspense". Il développe le

  scénario avec Sumio Omori sur la base du scénario original de ce dernier.

  Octobre. Production intégrale des cérémonies de la Réunion athlétique

  nationale Kanagawa Yume

  1er mai. Sortie de Keiho.

  Morita décrit le film comme étant "pour moi très satisfaisant, dans le sens

  où il a questionné et créé des remous.

  " Le film est très bien accueilli par le milieu cinématographique et

  remporte plusieurs prix, non seulement attribués à Morita mais aussi aux

  membres de l'équipe et à l’actrice principale.

  Présenté en sélection officielle en compétition de la Berlinale.

 

  15 juillet. Débute le tournage de The Black House.

  "Il y avait eu une affaire similaire au roman original, donc je voulais faire un film d'horreur pop plutôt qu'un film

  réaliste."

  L’idée de départ est venue avec "l’hypothèse qu’une sensation de peur peut être provoquée par autre chose que ce

  qui est noir et obscur, que l’on pourrait frémir à la vue de tournesols jaunes épanouissants ou du ciel bleu".

  13 novembre. Sortie en salle de The Black House.

  Particulièrement populaire auprès du jeune public. Ces derniers n’hésitent pas à avouer d’"avoir peur de faire des 

  heures supplémentaires"...

  Récemment (2022), le film connaît un regain de popularité.

1999

2002

  25 janvier. Début du tournage de Copycat Killer. Fin du tournage le 15 mars.

  Miyuki Miyabe, l'auteur du roman original, avait désigné Morita pour réaliser le film.

  Les sentiments étaient réciproques. "Les images se multipliaient dans ma tête à mesure que je tournais les pages.

  Et je me disais : ça marchera." "J'ai choisi beaucoup de personnes issues d'émissions de variétés parce que je voulais

  visualiser l'idée du crime dans un climat de la variété." "La lecture du roman me faisait sentir que la vie d'une

  personne ou de mille autres ne se comparent pas."

  Pour Morita, "la vie du personnage qui incarne le mal (Peace) ne fait pas exception à cet égard."

  "C'est vraiment ce que je ressens quel que soit le nombre fois que je regarde ce film philosophique, et j’ai confiance,    qu’un jour, le public en conviendra."

 

 

  8 juin. Copycat Killer sort dans les salles de cinéma. La fin du film, qui diffère du roman original, suscite la 

  controverse et devient "le film live action" le plus rentable de l'année au box-office.

2003

  Janvier. Documentation (scenario hunting) pour l’écriture du scénario de Umineko (The Seagull).

  15 avril. Début du tournage de Like Asura (Asura : démon de combat).

  Il s'agit de l'adaptation cinématographique d'un téléfilm de Kuniko Mukoda, de qui Morita est un grand fan depuis

  son plus jeune âge.

  Le casting comprend les actrices principales des films précédents de "l’équipe Morita".

  "Ce film est le sushi du cinéma japonais. Je l'ai réalisé comme si j'étais un chef de sushi de première classe. Plutôt

  que d'en faire trop, je voulais faire ressortir le meilleur des ingrédients et utiliser mes compétences à des endroits

  qui ne sont pas visibles à l'œil. En outre, si vous regardez les gens comme si vous les regardiez à travers un

  microscope, ils apparaissent plus dynamiques que leurs homologues grandeur nature."

  "Lorsque la version télévisée a été diffusée en 1979, la découverte qu’il existe "un asura" dans chacun d’entre nous

  a été un choc. Aujourd'hui, 25 ans plus tard, je sais que nous sommes tous des "asuras".

  Y a-t-il un moyen de vivre avec, un moyen de vivre positivement ? Je voudrais juste que l’on puisse sentir les

  réponses en voyant le film."

  "Comme l’être humain est fascinant !" Précisément !

  24 septembre. Morita joue dans le film d'Isao Yukisada

  Un cri d'amour au centre du monde (du roman éponyme)

 

  8 novembre : sortie de Like Asura.

  "Je pense que c'est une pièce drôle qui fera aussi bien rire

  et pleurer un public jeune."

  Comme l’avait-il prévu, le film est populaire auprès du

  spectateur féminin.

  Le réalisateur, les membres de l'équipe et les interprètes

  ont été récompensés.

  Sélectionné en compétition au Festival international du

  film de Montréal.

  Décembre. Morita Yoshimitsu Gumi (l’équipe Morita)

  publié chez Kinema Junposha.

  14 - 26 février. Tournage d’Umineko.

  C’est la partie du tournage en hiver.
  14 juin-13 août. Tournage en été.

  "La vague de numérisation a rapidement pris de l'ampleur et transformé les modèles de comportement et la 

  conscience. Mais après tout, l'esprit humain n'est pas constitué de processeurs, de sorte que même à une époque

  comme celle-ci, les sentiments, l'amour et la haine existent dans la manière la plus naturelle qu’ils soient...

  Je voulais créer une œuvre qui explore des thèmes fondamentaux de l’humain tout en montrant amplement les

  saisons et le climat du Japon", déclare Morita.

2004

2005

  13 novembre. Sortie d‘Umineko.

  25 juillet. Début du tournage de The Mamiya Brothers. Fin du tournage le 6 septembre.

  The Mamiya Brothers ne sont pas des frères très proches, ils sont synonymes de deux amis proches. Ce sont des 

  amis qui partagent les mêmes hobbies et la même atmosphère. Ce sont des amis d'esprit et de pensée, où il n’y pas

  de place pour le sexe. Les gens d'aujourd'hui recherchent ce genre de partenaire. Cette identité se trouve dans ce

  film. Si l’on ne se trompe pas dessus, le film sera un succès. Je veux que l’on en tienne compte lors de faire sa

  publicité ! C’est tout ce que je demande.", a écrit Morita dans une lettre adressée aux personnes concernées.

2006

  13 mai. Sortie de The Mamiya Brothers.

  Cette œuvre remplie de "petits bonheurs" apporte la

  plénitude d’un mode de vie analogue à ceux qui vivent

  dans la société en ligne.

  En commençant par 13 salles, ce chiffre augmente

  rapidement, et le film est devenu un exemple réussi de

  passage de "sortie à petite échelle à la mise à disposition

  du grand public".

  Il est également devenu un film populaire, se classant dans

  le "top 10" des locations de vidéos plus d'un an après sa

  sortie.

  18 septembre. Début du tournage de Sanjuro qui finit le

  1er décembre.

  "Je suis très fier et honoré de faire ce remake d'un film de

  Kurosawa, un réalisateur que je respecte et admire.

  Je pense que la source de ce réalisateur mondialement

  reconnu est la poursuite et la réalisation de l'amusement et

  de l'excitation comme divertissement, en utilisant

  pleinement toutes les technologies et les compétences de

  mise en scène.

  Nous avons respecté et étudié les films de Kurosawa.

  Sanjuro est un "drame humain" avec une touche de

  modernité. Je veux voir comment les gens d'aujourd'hui

  peuvent regarder ce drame humain, qui transcende les

  frontières du de sabres et de samouraïs. Je sens que c'est à

  la fois un défi et une signification historique."

2007

  26 mai. Début du tournage de Southbound qui finit le 18 juillet.

  "Je ne me souviens pas m'être assis à table avec ma famille lors des repas et je ne suis jamais allé quelque part avec

  mes parents. Si beaucoup de mes films ont pour thème la famille, c'est peut-être parce que j'ai une nostalgie de la

  famille", déclare Morita.

  Puis “avec le développement de l'Internet, il est devenu plus facile à chacun de trouver le bon terrain et les endroits

  où se trouvent les bonnes personnes.

  Je pense qu'il est temps pour nous de commencer à réfléchir à notre destination et à l'endroit où nous sommes le plus

  à l'aise pour vivre.

  Je veux que vous réfléchissiez à votre place. Où est votre place ? C'est la principale raison pour laquelle j'ai fait ce

  film", déclare Morita dans une interview.

  6 octobre. Sortie de Southbound.

  1er décembre. Sortie de Sanjuro.

2009

  16 novembre. Début du tournage de It’s on me. Fin du tournage le 22 décembre.

  A l'occasion de l'annonce de la production, Morita parle ainsi.

  "L'argent est une chose très importante pour les gens... Je pense qu'il est temps de réfléchir au but de l'utilisation de

  l'argent dans le monde d'aujourd'hui... J'ai pensé qu'il était nécessaire d'en parler car l'économie a un grand impact

  sur la vie des gens et parce que la façon dont nous utilisons l'argent aujourd'hui semble absurde."

  "L'argent ne ‘vit’ pas si le cœur n’y est pas. Mais on peut aussi dire que la possession de l'argent est vivifiante pour

  le cœur. Pour utiliser l'argent de manière efficace, il faut les utiliser sur des personnes et des entreprises en

  lesquelles vous croyez, sinon vous tuez votre âme. La grande crise financière de 2008 "choc Lehman Brothers" s'est

  produite parce que les personnes impliquées n'avaient pas d'âme.

  La catastrophe s’est produite parce que les gens du monde de la finance ne cherchaient que le profit immédiat et

  ont parié leur argent sur des titres pour lesquels ils ne sentaient aucune attraction (parce que le mécanisme était

  trop compliqué). S'ils avaient parié avec leur âme, je pense qu’il y aurait eu un moyen de s’en remettre."

  31 octobre. Sortie de It’s on me.

  3 décembre. Début du tournage de Abacus and Sword. Fin du tournage le 26 janvier.

  2010 Pour la première fois, le film a été tourné aux studios Shochiku à Kyoto.

  Morita est stupéfait et impressionné par les compétences techniques de Kyoto (artistique, costumes, coiffure,

  acteurs, etc.), et le travail d'équipe exceptionnel lui fait comprendre qu'"il aurait dû venir à Kyoto plus tôt". Ainsi,

  après ce tournage, il prépare plusieurs projets à tourner à Kyoto. Parlant du film : "Chaque fois que je fais un film,

  je veux qu'il soit tourné sous un nouvel angle et qu’il ait un concept différent. J'ai trouvé l'idée du samouraï à

  l’abaque vraiment brillante. Alors qu’a priori l'économie a toujours été le fondement de la société à travers toutes

  les époques, pourquoi cela n'a-t-elle jamais été dépeinte dans un drame de sabre et de samouraïs auparavant ?

  C'était vraiment l’œuf de Colomb.... Le fait qu'il y ait eu des livres de compte à l'époque des samouraïs a été une

  surprise, et la tenue détaillée de ces livres de comptes m'ont inspiré pour créer le drame humain d’une famille de

  samouraï.

 

 

  Juillet. Morita joue dans THAT'S THE WAY!!

  1er septembre. Début du tournage de Train Brain Express.

  Fin de tournage le 19 octobre.

  L’équipe Morita organisait toujours une after-party à la fin du tournage.

  L'annonce de l'after-party pour ce film était la suivante…

  "Le train Brain Express, qui est parti de Kyushu par une journée humide,

  a roulé pendant environ 40 jours jusqu'à ce qu'il arrive enfin au bureau du

  président de Nozomi Jisho. Nous avons pris de nombreux trains de Kyushu à

  Tokyo, sans aucun accident ni blessure. Je suis très reconnaissant à tous les

  membres de l'équipe.

  Maintenant, je voudrais aussi organiser une petite fête pour vous remercier tous.

  Chers membres de l'équipe, acteurs et collaborateurs, je vous prie de me

  rejoindre !"

  De même, dans le manuel remis à l’équipe de tournage à Kyushu, il a écrit :

  "Le personnel de production protégera les murs et les sols de l'installation

  du site, mais s'il vous plaît, pour éviter les risques d’endommager ou souiller

  quoi que ce soit, ne vous précipitez pas. La sécurité avant tout."

  4 décembre. Sortie de Abacus and Sword.

  Après la première pré-sortie à Kanazawa qui a fait sensation, Morita lâche cette petite phrase, pour la première et 

  dernière fois de sa vie : 

  "Ne suis-je pas un homme heureux ?"

  Après sa sortie en salles, il a fait campagne à grand succès à travers le Japon pour faire de son film un blockbuster. 

  C'était le dernier pèlerinage de Morita, qui était toujours plus que n’importe qui d’autre enthousiaste à battre les

  campagnes de publicité.

  18 janvier. Rush de Train Brain Express.

  22 mars. L'avant-première du film commence.

  Pour Morita, ce film s’inscrit dans le même thème que The Mamiya Brother : "De bons amis, qui partagent des 

  hobbies sans aucun intérêt financier, ne sont-ils pas la chose la plus importante et la plus heureuse à notre époque ?"

  Le 5 juillet. Morita commente sur le groupe de hip-hop LIP SRIYME qui a réalisé la chanson thème du film :

  "Ce que je trouve merveilleux dans la musique de LIP, c'est que c’est le rythme qui est dérivé des paroles, au lieu que

  les paroles soient dictées par le rythme. Par conséquent, il est facile de visualiser l'image du film tout en entrant dans

  le rythme. C’était pour la chanson de générique de The Mamiya Brothers que j’avais fait appel à LIP pour la

  première fois. Parce que l’humeur amusante et la chaleur indescriptible de la fratrie convenait parfaitement à la

  musique de LIP(…) Avec Train Brain Express je voulais dès le début demander à LIP d'être l'auteur de la chanson

  thème. L’ambiance de ces deux personnages principaux qui partagent leur amour ferroviaire et réchauffent leur

  amitié dans les trains correspondait au sens de fraternité et de camaraderie dans les chansons de LIP SRIYME (…)

  Le rythme, la chaleur de la chanson et les paroles qui semblent parler pour les personnages principaux, qu’ils sont

  bien ! J’aimerai bien que tous les garçons et les filles écoutent cette chanson et montent dans leur Train Brain

  Express quand ils se sentent seuls."

  20 décembre. Morita monte seul dans son Train Brain Express.

2010

2011

2008

間宮兄弟.PNG

2012

  24 mars. Sortie de Train Brain Express.

2012

  Décembre. Publication de Morita Yoshimitsu Matsuri (Morita festival, hommage au réalisateur) chez PIA MOOK

 

  Septembre. Publication de Morita Yoshimitsu zen eiga (tout sur les films de Morita) chez Little more.

  Décembre. "Yoshimitsu Morita Complete : Blu-ray box" est sorti.

  Le coffret regroupe 27 œuvres sur 10 sociétés de production, il est unique au monde. Il a été réalisé en surmontant

  divers obstacles.

2021

        Traduction : Yura Tomoshige

Lecture et rectification : Mayu Honda

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